23 novembre 2024

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Dossier NBA : Les Top et les Flop 2007-08

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Les FLOPS

Joueur : Ben Wallace

Mon courroux aurait pu se porter sur Stephon Marbury, joueur en constante déliquescence, à tel point que l’on se demande à quel stade va s’arrêter sa chute. Annoncé comme une révolution à lui tout seul à son arrivée en NBA, son ego surdimensionné aura finalement eu raison de son talent pourtant indéniable. Penny Hardaway aurait aussi été une cible rêvée mais comme le dit si bien l’expression : « on ne tire pas sur une ambulance ». Beaucoup ont espéré le réveil du phénix quand l’ancienne gloire d’Orlando s’est vue proposer un contrat à Miami. Une nouvelle association avec Shaq version maison de retraite (en même temps c’est un peu la mode en Floride) devait le relancer. Que nenni son contrat sera rompu pour faire de la place à Luke Jackson. Qui ça ‘ Bah oui c’est bien ça le problème, Penny a été mis dehors pour un joueur de CBA. Moche comme fin de carrière.
Non mon FLOP à moi c’est Ben Wallace ! Il l’est d’autant plus que j’ai beaucoup d’estime pour ce joueur. Devrais-je dire « j’avais » ‘ Sûrement, car le Big Ben version 2008 est bien loin du taiseux de Detroit version 2004. Pourtant il me semblait que 4 ans ce n’était pas si long que ça ! Ben Wallace qui devait emmener les babys Bulls vers une nouvelle ère n’aura finalement tenu qu’une saison et demie à bord du bateau de Chicago : le temps de refuser le capitanat et de montrer qu’il n’avait en rien l’étoffe d’un meneur de bande. Quand les Tyrus Thomas et autre Joakim Noah auraient eu besoin d’un bon coup de pied aux fesses et de conseils bien sentis, le vieux rebondeur préférait assurer le minimum syndical sur le terrain et empocher son gros chèque à la fin du mois. Comment les jeunes pousses peuvent-elles prendre exemple sur un joueur qui se fend la poire sur son banc alors que ses coéquipiers son en train d’en prendre une sévère à l’autre bout du terrain. L’anecdote et les images auront fait grand bruit, notamment dans les bureaux du front office. Est-ce ce qui a poussé John Paxon à se désavouer, lui qui était allé le chercher à Motown City, et à l’envoyer du côté de Cleveland ‘ Sûrement. Plutôt bien vu à vrai dire puisque Noah, Gooden et Thomas assurent bien mieux le service après vente… avec les années en moins. De son côté, Big Old Ben Wallace joue dans une meilleure équipe mais son niveau de jeu a encore chuté ! Pourtant la concurrence semble moins lourde puisque seul le bon Varejao semble en mesure de lui prendre sa place. Danny Ferry, GM des Cavs ne rentabilisera son acquisition que si Wallace élève son niveau de jeu pendant les Play Offs. A vrai dire… on en doute.

Equipe : Miami Heat

Les Miami Heat récoltent de loin le trophée de pire équipe de la saison et pas seulement du fait de leurs piètres résultats mais aussi à cause de la drôle de situation dans laquelle cette équipe se trouve. Pensez donc, comment une équipe, championne, il n’y pas deux saisons de cela, peut-elle se retrouver aussi vite au fond des classements ‘ Comment une équipe qui pouvait encore aligner en novembre dernier un 5 majeur de la trempe de Jason Williams, Dwayne Wade, Ricky Davis, Udonis Haslem et Shaq O’neal, a-t-elle pu en venir à un 5 de la trempe de Chris Quinn, Daequan Cook, Dorell Wright, Earl Barron et Mark Blount ‘ Comment l’équipe de Pat Riley a-t-elle pu perdre 37 matchs de plus qu’il y a deux ans ‘ Le Heat a volontairement lâché sa saison et mis au repos ses cadres avec de fallacieux prétextes. Miami se relèvera certainement très vite de ce cauchemar, notamment en gérant mieux leur intersaison que leur saison, mais ce triste intermède devrait laisser des traces. Dwayne Wade, pour commencer, a vu sa cote baisser très nettement ! Le joueur est incapable de faire une saison entière, de quoi inquiéter sur sa capacité à mener à nouveau les Heat vers les sommets. Shawn Marion, dans un second temps, qui a quitté les terres fertiles de Phoenix pour celles bien sèches de Miami : personne ne sait aujourd’hui s’il sera gardé ou s’il servira de monnaie d’échange cet été. Bref Miami vient d’effectuer une saison pour du beurre et a battu tous les records de médiocrité. Il ne reste plus qu’à espérer que le General Manager fasse bien son boulot et que le soleil brille de nouveau du côté de Miami.

Le dirigeant : Isiah Thomas

Pour l’ensemble de son œuvre à New York, Isiah Thomas mérite un bon gros FLOP ! Depuis son arrivée l’ancienne star de Detroit a réussi l’exploit de faire de pire en pire. Ramener Stephon Marbury dans sa grosse pomme natale n’était pas forcément une mauvaise initiative. Miser sur Marbury pour redonner gloire et victoire aux Knicks était, pour le coup, beaucoup moins bien vu ! Le travail de sape ne s’arrête pas là puisque l’animal va réussir la tour de force de créer une véritable machine de guerre : Steve Francis, Jérome James, Eddie Curry, Fred Jones, Quentin Richardson et Zach Randolph… que des pointures ! Thomas a creusé sa tombe avec des joueurs égoïstes, individualistes, vénaux et caractériels. Quand ce n’est pas Marbury qui se fait jeter des vestiaires par ses propres coéquipiers, ce sont Randolph et Nate Robinson qui se mettent sur la tronche en plein temp-mort. Well done Isiah ! Paraîtrait même que les joueurs se marrent une fois que le coach a le dos tourné ! Drôle d’ambiance pour une équipe et une ville qui méritent des joueurs de devoir, de joueurs fiers de porter une des plus belles tuniques de la NBA. Thomas a, en quelle que sorte, créé le nouveau Portland de la ligue. Le Portland de l’époque JR Rider et consorts où les joueurs passaient plus de temps en garde à vue que sur les terrains. Le plus beau dans tout ça, c’est que Thomas n’est même pas viré par les propriétaires des Knicks. New York a besoin d’un vrai patron qui fera le ménage dans les vestiaires et dotera son équipe de joueurs qui rêvent de jouer pour cette franchise de légende … et dieu sait qu’il y en a. Allo Lebron James ‘ Tu fais quoi dans deux ans ‘

Les TOPS

Le Joueur : Kobe Bryant

Certes vous allez encore me clouer au bûcher et nous accuser d’être pro-Kobe mais le choix du franchise player de Los Angeles est une évidence. Chris Paul aurait bien entendu pu être désigné mais avant le talent du joueur c’est avant tout le changement de mentalité que je veux souligner. Kobe est un joueur capricieux comme beaucoup de stars, comme l’a été Michael Jordan et comme peut sûrement l’être Lebron James. Bryant a crié à qui voulait bien l’entendre qu’il avait l’intention de quitter Los Angeles l’été dernier et comme un sale gosse à qui l’on refuse de céder, il a fini par se calmer et écouter. Une bonne idée puisque le joueur a pu constater que son effectif avait finalement de la gueule et que s’il se mettait au diapason de ses coéquipiers et bien les victoires pouvaient s’enchaîner. Comme un bonheur ne vient jamais seul, Mitch Kupchak, General Manager des Lakers, a voulu récompenser sa star de sa patience et lui a offert sur un plateau Pau Gasol et cela, cerise sur le gâteau, sans se séparer de joueurs majeurs. L’ancien Kobe aurait certainement joué pour lui et délaissé le jeu collectif au profit de ses stats individuelles. Le nouveau Kobe, lui, a (enfin) compris l’importance de ses coéquipiers. L’ailier des Lakers ne fait pas plus de passes qu’avant (5.4 en moyenne quand même). Par contre Kobe ne prend plus le terrain pour son bac à sable où lui seul peut faire la loi. Comprenez par là que le joueur va au bout des systèmes au lieu de déclencher son shoot dès les premières secondes de la possession. Pour preuve, il y deux saisons Bryant prenait 27 shoots par match en moyenne pour 41mn passées sur le terrain, la saison passée sa moyenne était de 23 shoots par match pour le même temps, cette saison Kobe prend 20 shoots pour 39 minutes de présence. Le probable futur MVP 2008, a compris que ses coéquipiers pouvaient être un danger pour les défenses et il n’est plus rare de voir le joueur attendre plusieurs minutes avant de tenter sa chance. Aujourd’hui la force des Lakers réside dans la complémentarité de son groupe et cet avantage sur les autres n’aurait pu avoir lieu avec l’ancien Kobe. Coïncidence ou non, c’est aussi ce déclic qui a permis à Michael Jordan de remporter autant de titres… l’avenir nous dira si Kobe est bien du même bois que son idole.

Equipe : New Orleans Hornets

J’aurais pu choisir les Blazers tant l’équipe de Nate Mc Millan a bluffé tout son monde en sortant une très belle saison avec une équipe de gamins mais les résultats encore plus bluffants de la bande à Byron Scott méritent le respect. Dans la présentation de la saison (Big four team 2/2) je vous annonçais, je me cite (la classe 😉 ) « On sait aussi que le jeune Chris Paul a le charisme et le talent pour prendre cette équipe sur ses épaules et devenir l’un des joueurs incontournables de la NBA. Si on admet tout ça et bien on peut raisonnablement se dire que, si les Hornets ont un peu plus de chance l’an prochain, la quatuor West, Paul, Stojakovic, Chandler va tout exploser sur son passage. ». 56 victoires plus tard et une 3ème place au classement général, je peux raisonnablement me la péter et dire que j’avais eu le nez creux. Tyson Chandler et Peja Stojakovic remplissent à merveille leurs rôles de « role player », l’un en défense l’autre au shoot longue distance. Le second semble d’ailleurs avoir retrouvé les jambes et le talent qu’il avait oublié à Sacramento. David West s’épanouit pleinement dans le costume power foward au shoot soyeux et s’entend à merveille avec son meneur. Enfin, Chris Paul est devenu quand à lui la nouvelle merveille de la NBA en seulement deux saisons. Le meneur est un pur prodige et sa marge de progression laisse présager une carrière à la hauteur des Magics Johnson, John Stockton et autres Isiah Thomas. Pour encadrer tout ce petit monde, des remplaçants talentueux et un coach charismatique qui n’en n’est pas à son coup d’essai. L’ancien membre des Lakers avait fait de même avec les Nets de New Jersey qu’il avait soigneusement façonné en allant chercher Jason Kidd à Phoenix et en draftant Kenyon Martin et Richard Jefferson. Après deux finales perdues, l’entraîneur avait été remercié par le front office des Nets. En 2005, Scott est nommé à la tête des Hornets et va commencer sa révolution en titularisant David West, jusque là invisible, qui va signer sa meilleure saison. A la draft Scott sélectionne un certain Chris Paul … et vous connaissez la suite. Espérons que, là où les Nets de Scott ont échoué les Hornets de Byron réussiront !

Le Dirigeant : Danny Ainge

Aucune contestation possible ! Danny Ainge a réussi son pari de ramener les Celtics tout en haut de l’affiche. Si ses choix de management des dernières années pourraient être largement remis en question, sa capacité à s’en rendre compte en est d’autant plus louable. Il faut rendre à César ce qui appartient à César et admettre qu’il en fallait du courage pour reconnaître que Boston avait besoin d’autre chose que d’une cure de jouvence pour retrouver le goût de la course au titre. Ainge a fichu à la poubelle plusieurs années de scoutisme en envoyant la plupart de ses derniers choix de Draft à Minnesota et Seattle afin de récupérer ce qui se fait de plus en plus rare dans les bonnes équipes NBA : de l’expérience. Rien ne laissait présager que Garnett, Allen et Pierce allaient s’entendre sur le terrain ! Et pourtant Danny Ainge a pris le risque d’appauvrir considérablement son banc de touche et d’alourdir copieusement sa masse salariale pour offrir aux fans de Boston la chance de retrouver enfin les finales NBA. Aujourd’hui les Celtics ont le meilleur bilan de la NBA et de grandes chances de se hisser au moins jusqu’aux finales de conférence mais le jeu n’en vaudra la chandelle que si les Celtics remportent le titre. Cependant s’ils échouent on ne pourra pas reprocher grand-chose à Danny Ainge… c’est au moins ça de gagné !

0 thoughts on “Dossier NBA : Les Top et les Flop 2007-08

  1. je propose que joakim noah change d équipes pour retrouver miami heat pour de bonne raison de prendre la place d antoine walker et la c state prendrons vraiment le dessus avec l aide de wade

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