20 septembre 2024

Basket-ball NBA, Betclic Elite et Euroleague

Dossier NBA: Les Suns ne brillaient plus'

4 min read

Un transfert logique dont on attend beaucoup

Il y a quelques semaines, Steve Kerr frappaient un grand coup en décidant d’envoyer Shawn Marion en Floride en échange de Shaquille Oneal. Ainsi, en recrutant le pivot le plus dominateur de la dernière décennie, le General manager des Suns annonçait clairement l’objectif de la franchise : un titre à court terme ! Avec ce transfert, Phoenix est donc devenue une équipe plus âgée devant désormais faire vite pour accrocher une bannière de champion à l’US Airways Center. Les Suns arrivent en fin de cycle, les Nash, Hill et Oneal ne seront sans doute pas aussi productif dans quelques années. Quoiqu’il en soit, même si l’âge moyen de l’équipe en pâtit, le staff se devait de faire quelque chose afin de provoquer un électrochoc un sein du groupe mais également d’assainir l’ambiance des vestiaires. Shawn Marion était en froid avec Amare Stoudemire mais comme le premier arrivait en fin de contrat, Steve Kerr a rapidement trouvé sa monnaie d’échange. En implantant un « Big Cactus » dans sa raquette, le staff des Suns a fait le choix d’être plus dangereux sur attaque placée quitte à ralentir un peu la cadence infernale qui caractérisait le jeu de l’équipe. Effectivement à voir Phoenix avant l’arrivée du Shaq, on pouvait penser qu’hormis le « run and gun », Mike d’Antoni n’avait pas beaucoup de solutions offensives. L’équipe s’en remettait aux exploits d’Amare et à l’adresse de ses shooters lorsque Steve Nash pénétrait pour fixer. Désormais, avec l’arrivée d’un vrai poste cinq, le coach à la moustache bien taillée, peut se permettre de développer un fond de jeu plus élaboré. Problème : lorsque l’on accueille un tel joueur, on attend de lui des résultats immédiats…mais le Shaq lui est un Diesel.

Shaq n’avait rien à se reprocher dans les défaites…

Même si il a rapidement prit ses repères au sein de l’équipe, Phoenix a connu une période difficile à son arrivée. Pourtant le Shaq n’avait rien à se reprocher. Alors qu’il se contentait du minimum avec Miami, son esprit de vainqueur a rapidement repris le dessus. Depuis le début de la saison, on ne l’avait pas encore vu s’investir autant en défense, se battre sur des ballons qui traînent voire tout simplement intimider réellement ses adversaires. Mais depuis son retour à l’ouest, on a pu comprendre sa motivation d’ajouter une nouvelle bague à sa collection en le voyant sortir ses coudes bien haut après avoir capté un rebond, en voyant la dureté de ses écrans, en voyant ses fautes sèches pour éviter les paniers faciles.
Aussi, outre un véritable esprit de gagneur avec une expérience des playoffs, Shaquille a pu apporter beaucoup de choses au jeu offensif des Suns à commencer par un véritable point de fixation intérieur grâce à un physique sans égal en NBA. Cet aimant à défenseurs que peut être le Big Daddy, profite d’ailleurs à toute l’équipe. Amare peut dorénavant utiliser au mieux ses qualités « Taille/mobilité/explosivité », les shooters bénéficient de vrais écrans et l’équipe entière est comblée par son sens de la passe.
En défense, Mike d’Antoni ne peut d’ailleurs pas trop se plaindre non plus car son pivot nettoie désormais sa raquette au rebond (même si Marion était également productif dans cette catégorie statistique), soulage Stoudemire en défendant sur les « gros » pivots adverses et au contraire des dires de beaucoup, relance parfaitement les contre-attaques.

Les Suns ont dû s’adapter au jeu de Shaq

Alors quel était le problème avec Oneal ‘ Habitués à disposer d’intérieurs déliés et mobiles, les Suns ont eu des difficultés à s’adapter à la lenteur des rotations défensives de leur nouvel intérieur. Auparavant, Marion comblait les largesses défensives des Nash, Hill et autres en venant rapidement dans les aides, chose impossible à faire pour le Big Shaq. Résultat lors des neuf premiers matchs avec Oneal, Phoenix concédait 113 points par match et laissait ses adversaires shooter à 51% en moyenne. Résultat, pour espérer pouvoir remporter des matchs, les joueurs ont donc dû faire des efforts pour être plus concernés par ce domaine du jeu.

D’autre part, l’autre handicap des Suns venait incontestablement du manque d’adresse de l’équipe dans les tirs extérieurs (27% à trois points alors que sur la saison les Suns tournent à 35%). Alors que le tir à trois points était une véritable arme offensive par le passé, la réussite a chuté à l’arrivée du Shaq. N’ayant pas trop d’automatismes avec les nouveaux systèmes de jeu mis en place par le staff, il était donc difficile de scorer d’avantage et donc de remporter des matchs.

L’arrivée du Big Cactus commençait donc à faire douter ses coéquipiers mais, dimanche dernier, Phoenix a peut être remporté une victoire symbolique face aux champions en titre. Grâce à cette victoire, nous avons peut être vu Phoenix renaître de ses cendres. A l’aube des playoffs, l’équipe des Suns semblent donc être prête à briller dans cette fin de saison voire même à nous éblouir de tout son talent.

0 thoughts on “Dossier NBA: Les Suns ne brillaient plus'

  1. Moi je pense que les Suns remporterons la conference ouest cette saison… Ils ont montre qu ils peuvent taper San Antonio

  2. ouais la je sui accord avec toi mais tu sai l ouest reserve bien des surprises j ai vu leur jeu kan shaq sort du ils ralentissent le jeu et applique une très bonne defense et sans shaq le run and gun habituel en s appuyant sur stoudemire

  3. Tout le monde bat San Antonio cette saison!! C est un critère un peu fastidieux cela…
    Et puis il y a bien d autres équipes comme les Hornets qui les ont battus bien des fois…4x cette saison je pense non lol Faudrait peut-être s inquiéter de ce coté là… (parce que se prendre un sweap en saison régulière, ça fait un peu penser au sweap du Heat face aux Bulls durant les play-offs…)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *