Dossier NBA : New Kids On the Block
6 min readConférence Est
Orlando Magics : 29 victoires et 18 défaites
Parier sur Rashard Lewis était un risque pour le front office des Magics, car, si l’on peut dire que l’ancien Sonic était l’un des plus beaux spécimens d’agents libre lors de l’été dernier, construire une équipe autour de lui et lui offrir le maximum salarial semblait alors discutable. Aujourd’hui plus personne ne remet en cause le choix de la franchise floridienne. Avec 18 points 5 rebonds et 2 passes, Lewis n’effectue pas la meilleure saison de sa carrière mais, entouré de Dwight « Baby Shaq » Howard et de Hedo Turkoglu, il n’a plus à forcer son talent et peut se concentrer sur ses forces, laissant à Howard le soin de prendre les rebonds. Orlando, en quelques saisons, a su bâtir une équipe attrayante et dynamique avec en chef de file le jovial pivot. Sa montée en puissance est d’ailleurs source de beaucoup d’envieux dans le gotha NBA, en témoignent les dernières déclarations de Jason Kidd qui fait de Howard un futur aimant à agents libres. Comme un bonheur ne vient jamais seul, Stan Van Gundy peut aussi s’appuyer sur un Hedo Turkoglu revigoré. Le turc, qui aurait pu (dû ‘) connaître sa première sélection au All Star Game, n’est pas étrangé à la bonne saison des Magics. Plusieurs fois décisifs cette saison, Turkoglu a su tirer profit de la confiance de son entraîneur pour devenir une des pièces maîtresse du système Van Gundy. Seule déception de la saison pour Orlando : le faible rendement de Jameer Nelson qui n’arrive pas à retrouver la régularité qui avait fait de lui un des prospects de la ligue. Le poste de meneur est aujourd’hui le seul point faible des Magics qui sous l’impulsion de Dwight Howard devrait selon toute vraisemblance, faire souffrir pas mal d’équipes dans les saisons à venir.
Toronto Raptors : 25 victoires et 20 défaites
Moins à l’aise que l’an passé, l’équipe canadienne confirme tout de même son statut d’équipe dangereuse de ce championnat. Subtil mélange de ce qui se fait de mieux sur la scène internationale, Sam Mitchell et Brian Colangelo ont su construire une équipe équilibrée autour de Chris Bosh. L’intérieur reste le leader incontesté de cette équipe. Avec 23 points et 9 rebonds de moyenne, Bosh réalise la meilleure saison de sa courte carrière et s’impose comme l’un des tout meilleurs intérieurs de la côte Est voire de la NBA. Mobile et adroit, il est capable de défier des joueurs comme Kévin Garnett et de tourner à 28 points de moyenne sur le mois de janvier. Combinés à l’éclosion de Jose Calderon et Jamario Moon, les Raptors s’imposent petit à petit dans la conférence Est et chercheront à obtenir l’avantage du terrain lors des prochains Play-Offs. Là où l’expérience « post-season » pourrait manquer pour certaines jeunes équipes, on est en droit de penser que Toronto saura trouver les réponses au moment venu. Avec des joueurs comme Anthony Parker (ex Macabi et Virtus Roma), Carlos Delfino (ex Bologne), Andrea Bargnani (ex-trevise) et Jose Calderon (ex Vitoria), habitués aux joutes européennes, Toronto a construit une équipe qui mélange expérience et jeunesse. Les deux symboles de cette philosophie sont, bien entendu, Jamario Moon, sorte d’ « American Dream » à lui tout seul, et Calderon, qui en quelques mois s’est imposé comme l’un des meilleurs meneurs de la conférence Est. Une séléction au All Star n’aurait d’ailleurs choqué personne tant le meneur espagnol a su prouver à tout le monde que le talent ne s’arrêtait pas aux côtes américaines. 14 points et 11 passes de moyenne sur le mois de janvier, Calderon nous fait du Steve Nash et les Raptors entrevoient la possibilité d’un avenir doré… et nous avec !
Conférence Ouest
New Orleans Hornets : 32 victoires et 13 défaites
Dans notre preview de la saison (cf Big Four Team 2/2), nous annoncions que si les Hornets étaient épargnés par les blessures alors ils avaient toutes les chances de tout écraser sur leur passage. C’est peu dire au regard de la saison effectuée par les ouailles de Byron Scott : l’ancien Laker drive, ni plus ni moins, l’actuelle meilleure équipe de l’Ouest et ce devant les Suns, Spurs, Mavericks et autre Jazz d’Utah. Plusieurs raisons à ce succès attendu : la confirmation de la progression constante de David West qui honorera sa première séléction au All Star Game le 17 février prochain, le retour en forme de Peja Stojakovic plus adroit que jamais, le statut de « Defensive Player » de Chandler qui fait regretter à Chicago de l’avoir échangé et surtout l’ENORME talent de Chris Paul, véritable star en devenir. Après seulement deux saisons sur les parquets de la NBA, le meneur de New Orleans impose son sens du jeu et, par la même occasion, le respect. Beaucoup plus fort que les Davis, Nash, Kidd et autre Billups au même stade de carrière, CP3 est déjà dans le top 3 des meneurs NBA. Défenseur, playmaker, leader, scoreur, le Hornet a tout de la panoplie complète du meneur de légende comme ont pu l’être les Isiah Thomas ou Magic Johnson et ceci à seulement 23 ans … « Sky is the limit » comme disent les américains. Dans deux ans maximum, Chris Paul sera LE meneur incontournable de la NBA. Juste ce qu’il faut comme temps pour s’aguerrir en play-offs et acquérir l’expérience nécessaire pour éviter de se faire sortir dès le premier tour. Car c’est là qu’est le défi de cette jeune équipe des Hornets : réussir à reproduire en Play-offs ce qui est réalisé en saison régulière. Si Paul et les siens réussissent ce défi alors « Sky is their limit ».
Portland Trailblazers : 26 victoires et 19 défaites
Beaucoup de spécialistes avaient prédit de tels résultats pour les Blazers… à la simple exception que ces derniers avaient tablé sur un apport immédiat de Greg Oden. L’apport du rookie, mis à part dans les vestiaires, ne devrait se sentir que lors de la prochaine saison, blessure oblige. D’ici là les joueurs de coach Mc Millan réalisent une saison parfaite au vu de l’effectif pour le moins…maigrelet… dont dispose l’ancienne star de Seattle. Certes, tous ces joueurs ont un avenir devant eux mais aucun n’a encore prouvé qu’il dispose des compétences nécessaires pour tenir tête aux stars de la ligue. Le talent d’entraîneur de Nate Mc Millan a fait le reste : si aucun des joueurs, hormis Brandon Roy, n’a le potentiel pour être un joueur majeur à court terme alors peut-être que la somme de tous ces talents en sommeil a la capacité de défier les meilleures équipes NBA. Bingo ! Quand Outlaw, Frye, Jack, Roy et Aldridge se mettent au diapason, n’importe quelle franchise peut chuter dans l’Oregon. Ces jeunes joueurs, mené de main de mettre par une autre futur star (Brandon Roy), n’ont peur de personne et vivent chaque défaite comme un véritable coup d’arrêt à leur progression. Ici, plus de « Chest Bump » avant les matchs, Roy a demandé à ses coéquipiers d’être concentrés et de laisser de côté le folklore US pour n’avoir en tête un seul et unique but : la victoire. Résultat, les Blazers ont surpris tout leur monde en remportant 13 victoires consécutives en décembre et lancer, ainsi, définitivement leur saison. Que d’espoir donc à venir quand on sait que la saison prochaine verra l’arrivée tardive, certes, mais définitive de Greg Oden. S’il est bien la star annoncée, Portland aura à nouveau des espoirs de titres et une équipe avec tout l’avenir devant elle.
De ces quatre équipes, trois sont pour l’instant qualifiées pour les Play-Offs, seul Portland bataille pour la dernière place qualificative. La saison est encore longue et tout le monde aimerait voir les quatre franchises s’aligner dans le top 16. Si la concurrence à l’Est, plus faible, devrait permettre à Toronto et Orlando de passer l’examen final, il en sera autrement plus difficile pour New Orleans et Portland engagés dans une conférence Ouest toujours aussi relevée. Quelque soit le résultat final, une chose est sûre la NBA se renouvelle et ses équipes, comme leurs leader respectifs, sont de vrais bols d’air pour nous, passionnés.
Je vient de voire sur nba.com que Paul était en tête actuellement à la « race to Mvp » ce qui traduit tout bonnement une saison exceptionnelle.De plus c est un vrai leader aussi bien à la passe qu au scoring , il fait ce dont son équipe a besoin au moment ou elle en à besoin.De plus David West all-star c est très bien, même si je trouve qu il y a une petite injustice pour Camby.
Dans un 2ème temps j aimerais parler de jose calderon qui fait plus que remplacer T.J Ford à la mène il tourne à quasiment 10 assists par match et est de plus en plus décisif dans les moments importants j en veut pour preuve son match récemment face a Boston.Est ce que la sauce européenne des Raptors peut ésperer mieux qu un premier tour l avenir nous le dira!
Enfin, comment ne pas évoquer Brandon Roy qui en seulement 2 saisons obtien une place de all-star alors que personne ne l attendait à ce niveau. Ce futur monsieur triple -double tire l équipe des Blazers vers le haut et je trouve qu il a la capacité de « rendre ses coéquipiers meilleurs »!
NB: Mention spécial à Hedo Turkoglu qui fait une saison de très haut calibre avec des shoots au buzzers dans les moments chauds qui font gagner son équipe (remember face à Boston), il aurait mérité d être All-star à la place de Rip Hamilton par exemple. Ciao à tous!
Moi je pense que c est plus Joe Johnson qui aurait dû jarter.
Sinon très bon dossier 😉
C est clair que je comprends pas pourquoi Rip Hamilton est All-Star!Turkoglu méritait d être à sa place!
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