19 septembre 2024

Basket-ball NBA, Betclic Elite et Euroleague

Dossier NBA : These are the good old days ' 2/2

7 min read

Chaque basketteur ayant grandi devant les exploits de son idole, il est parfaitement normal de retrouver des points de comparaison entre joueurs de différentes générations. Jetons un œil, purement subjectif tant ce qui va suivre peut varier d’un avis à l’autre, sur les all-stars d’aujourd’hui et ceux qui furent leurs prédécesseurs en NBA.

Cliquez ici pour lire la premiere partie de ce dossier.

Steve Nash / Bob “Houdini” Cousy

Steve Nash : PG, 1.91m et 82Kg
Bob Cousy: PG, 1.85m et 80Kg

Les stats en carrière de Nash : 14 PPG, 8 APG, 3 RPG en 805 matchs (1996- ‘)
Les stats en carrière de Cousy : 18 PPG, 8 APG, 5 RPG en 924 matchs (1950-63)

Steve Nash et Bob Cousy ont plus d’un point commun mais les deux que l’on retiendra le plus sont le leadership et ce sens inouï de la passe décisive. Meilleur passeur de la ligue de 1953 à 1960, Bob Cousy a contribué à changer le jeu des meneurs en le rendant plus spectaculaire. Ajoutez à une bonne adresse de loin, autre point commun avec le meneur des Suns, « The Cooz » est une véritable légende du basket. Leader devant l’éternel, il a mené, en compagnie de Bill Russel, les Celtics vers 6 titres de champion. Outre cette capacité à faire le show sur le terrain, Cousy et Steve Nash partage l’honneur de faire partie des rares meneurs de jeu à avoir été élu MVP d’une saison régulière (1957 pour Cousy, et 2005 et 2006 pour Nash). La relation Cousy / Russel n’est d’ailleurs pas sans rappeler celle Nash / Stoudemire. Nash n’est jamais aussi bon que quand il dispose du pivot à ses côtés. Comme le meneur des Celtics, le canadien rend avant tout les autres meilleurs et sait donner le cuir dans les meilleures conditions à son intérieur. La doublette de Boston a remporté 6 campagnes, celle des Suns est toujours à la recherche de sa première bague. Pourquoi pas cette année ‘ En attendant son meneur, lui, est comme le bon vin … plus le temps passe plus il s’améliore (18 PPG, 12 APG et 4 RPG à 51% à 2pts, 46% à 3pts et 93% aux LF) !

Baron Davis / Earl « the Pearl Monroe »

Baron Davis : PG, 1.91m et 97Kg
Earl Monroe : PG, 1.86m et 86Kg

Les stats en carrière de Davis : 17 PPG, 7 APG, 4 RPG en 552 matchs (1999- ‘)
Les stats en carrière de Monroe : 19 PPG, 4 APG, 4 RPG en 926 matchs (1967-80)

Comment resituer Earl Monroe ‘ Son premier surnom était « Black Magic », donc bien avant Earvin « Magic » Johnson. L’encyclopédie NBA.com le décrit comme « a dazzling ballhandler and one-on-one virtuoso » … Commencez-vous à saisir le rapprochement entre Monroe et Davis. Meneurs percutants, ils sont tous deux de redoutables attaquants. Baron Davis a appris le basket sur les Play grounds de Los Angeles et son jeu s’en ressent. Aérien, physique, spectaculaire, le meneur des Warriors peut aussi bien shooter à 9m que dunker avec force sur la tronche des pivots adverses. Il apporte une autre vision du poste de meneur de jeu ce qui le rapproche encore un peu plus d’Earl Monroe. L’ancien meneur des Knicks a prouvé à son arrivée que les meneurs pouvaient scorer autant que les pivots sans pour autant limiter leur jeu de passe. Muni d’un jeu de passe et d’un maniement de balle spectaculaire, l’un et l’autre ont cette capacité à faire lever les foules tout en faisant gagner son équipe. Le plus drôle c’est, qu’à l’instar de Iverson et d’Archibald (voir article de la semaine précédente), Davis et Monroe partage une ressemblance physique assez troublante … La NBA serait-elle un eternel recommencement ‘

Kevin « Da Kid » Garnett / Moses Malone

Kevin Garnett : PF, 2.11m et 100Kg
Moses Malone : PF, 2.08m et 108 Kg

Les stats en carrière de Garnett : 20 PPG, 4 APG, 11 RPG en 951 matchs (1995- ‘)
Les stats en carrière de Malone : 21 PPG, 1.5 APG, 12 RPG en 1 329 matchs (1975-94)

Bien évidemment le point commun le plus évident entre Garnett et Malone reste leurs sauts du lycée à la NBA sans passer par la case High School. Malone fut l’un des premiers à tenter ce pari qui paraissait insensé à l’époque et qui est devenu trop classique aujourd’hui. Si le niveau de jeu de la NBA a baissé c’est aussi parce que beaucoup de gamins sautent le pas sans avoir le talent de Garnett ou Malone. Subvenir aux besoins d’une famille est parfois le plus important. Quoi qu’il en soit ces deux joueurs, eux, ont parfaitement négocié ce passage délicat en imposant directement leurs talents dans les raquettes NBA. Intérieurs très mobiles, ils sont tous deux de féroces rebondeurs et des attaquants émérites. Kevin Garnett semble moins scoreur mais plus complet que son aîné, il n’est pas rare de le voir terminer proche du triple double. Tous deux sont des leaders nés prêt à tout pour la victoire et la conquête du titre. Si les récompenses individuelles ne manquent pas pour les deux joueurs les bagues NBA, elles, ne sont malheureusement pas légion. Moses Malone ne remportant qu’un seul championnat en 19 saisons et l’ancien intérieur des Wolves étant toujours en quête de sa première bague. Malone gagna son premier titre en en ralliant Julius Erving er Maurice Cheeks à Philadelphie. Doit on y voir un signe tant Garnett ne semble n’avoir jamais été aussi proche du graal en rejoignant Pierce et Allen à Boston ‘

Dwight Howard / Nate « The Great » Thurmond

Dwight Howard : C, 2.11m et 120Kg
Nate Thurmond : C, 2.11m et 107Kg

Les stats en carrière d’Howard: 16 PPG, 1.5 APG, 12 RPG en 274 matchs (2004- ‘)
Les stats en carrière de Thurmond : 15 PPG, 3 APG, 15 RPG en 964 matchs (1963-77)

Howard tient la comparaison avec plusieurs pivots et se rapproche de plus en plus du profil de Shaquille O’neal avec le temps. Le but de cet article étant de le comparer à un joueur qui fut plutôt qu’à un joueur qui est… son équivalent est donc sans conteste Nate Thurmond. Considéré comme l’un des meilleurs pivots défensifs que la ligue est connue, Nate « The Great » était avant tout une machine à rebonds et à contres. Bouclant 5 saisons à plus de 20 points et plus de 14 rebonds de moyenne (dont la saison 67-68 à 21 PPG et 22RPG !!!), le grand Nate est un intimidateur né. Le jeune Dwight ressemble trait pour trait à son aîné et ses 4 premières saisons confirment tout le bien que le gotha NBA pense de lui. Ses stats ne cessent de croître aussi bien sur son apport offensif que défensif (12 PPG, 10 RPG et 1.5 BPG en 2004-05 pour 23 PPG, 15 RPG et 2.7 BPG cette saison) et il devient surtout une pièce majeure de son effectif. Capable de performances dignes du maître (23 rebonds et 7 contres à Golden State, 31 pts et 20 rebonds contre Memphis, 22 points et 20 rebonds contre New York) Howard semble promis à un avenir brillant. Espérons qu’il ait plus de chance que Thurmond dans sa quête de titre, le géant des Warriors de San Francisco ayant du se retirer sans la moindre bague.

Amare Stoudemire / Willis Reed

Amare Stoudemire : PF, 2.08m et 113Kg
Willis Reed : PF, 2.07m et 107Kg

Les stats en carrière de Stoudemire : 20 PPG, 1.5 APG, 9 RPG en 326 matchs (2002- ‘)
Les stats en carrière de Reed : 19 PPG, 3 APG, 13 RPG en 650 matchs (1964-74)

Courage et travail doivent être les deux maîtres mots de Reed et Stoudemire. Courage car les deux joueurs ont du composer avec les blessures et travail puisque aucun de ces deux joueurs n’est du genre à renoncer devant une tendinite récurrente au genou (Stoudemire) ou à la cuisse (Reed) ! Willis Reed a remporté deux titres avec les Knicks dont un qui fit de lui un héros: tout le mode connaît cette histoire devenue mythique où Reed, qui porte jusque là son équipe sur ses épaules, se blesse à la cuisse durant le 5ème match des finales face aux Lakers mais revient contre toute attente, un bandage énorme à la cuisse, pour inscrire les deux premiers paniers de son équipe dans un match qui sacrera New York pour la première fois de son histoire. Si le retour de blessure de Stoudemire n’est pas si héroïque que celui de Reed, il n’en reste pas moins remarquable ! En effet, après sa saison la plus aboutie (26 PPG et 9 RPG) le jeune Amare est contraint de manquer la totalité de la saison suivante à cause d’un genou droit capricieux. Bon nombre de joueurs n’ont pas pu revenir à leur meilleur niveau après de telles blessures, Stoudemire, lui, enchaînera 82 rencontres à plus de 21 PPG et 10 RPG. Renoncer n’est pas dans la nature de ces deux joueurs. Autre point commun amusant : lors de la saison 1969-70 Reed fait partie d’un des seuls cinq majeur à compter 4 « Hall Of Famers » sur 5 (Frazier, Reed, DeBusschere et Bradley), une saison qui les conduira au titre. Avec Steve Nash, Grant Hill, Shawn Marion et Stoudemire, les Suns comptent 4 futurs« Hall Of Famers » sur 5… clin d’œil du destin ‘

0 thoughts on “Dossier NBA : These are the good old days ' 2/2

  1. On parle du jeu qui est moins bon, pas des stats
    D ailleurs si c joueur Oldschool avaient eut le shoot à 3 pts, leurs stats auraient défoncée les joueurs actuelle

  2. Sympa cette suite. Mais pour Earl – The Pearl – Monroe, il me semble que son autre surnom était plutôt « Black Jesus », surnom qui lui avait été donné sur les playgrounds de Philadelphie.

  3. Moi je pense que c est comme dans tout les sports sur terre que se soit tennis foot ect… il y a tjs une evolution montante c a d le depassement de soit il est vrai qu aujourd hui le basket est devenu plus phisique par rapport a celui d avant c est aussi une question d epoque de generation ou les point de vue des personnes sont differrents disons que l on ne peut pas comparés deux epoques differrentes ceux d avant ont posés les bases et la generation futur cherche a les ameliorés aux maximun et ainsi de suite que se soit hier aujourd hui et demain le basket restera toujours le plus beau sportde tout les temps.

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