23 novembre 2024

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Dossier NBA: L'amour du maillot existe-t-il toujours en NBA'

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L’argent ou les titres ‘

Larry Bird, 13 saisons sous le maillot de celtics, Magic Johnson, même chose sous la tunique jaune et violette des Lakers, Isiah Thomas, 13 ans à servir les pistons de Detroit, Pat Ewing, 15 saisons avec les Knicks, Hakeem Olajuwon, 17 saisons et deux titres avec les Houston Rocket, Michael Jordan, 13 ans et 6 bagues chez les Bulls de Chicago … on pourrait continuer longtemps la démonstration. Toutes ces stars qui nous ont fait rêver et qui ont marqué de leur empreinte l’histoire de la ligue Nord américaine sont tous de vrai « franchise player ». Alors bien sur Jordan s’est exilé pour les deux dernières années de sa carrière chez les Wizards, Ewing a fait une pige à Seattle et Orlando pour sa pré-retraite, tout comme Olajuwon chez les raptors pour sa tournée d’adieu. Mais à chaque fois le changement de club correspondait à une fin de carrière. Vous pourrez aussi me dire que Barkley a connu 3 clubs en 16 saisons, certes. Mais d’un cas isolé à l’époque, la tendance s’est radicalement inversée puisque aujourd’hui aucune des grandes stars ne termine sa carrière dans son club d’origine. Shaquille O’neal, 15 saisons et 3 clubs, Tracy McGrady, 9 saisons et 3 clubs, Ray Allen, 11 saisons et 3 clubs, Jason Kidd, 12 saisons et 3 clubs… et la liste est longue, Vince Carter, Steve Nash, Gilbert Arenas… tous ont changé de clubs au moins une fois. Même ceux que l’on croyait marqué du sceau des anciens n’ont pas résisté à l’appel des sirènes : Allen Iverson, après 10 saisons sous le maillot des 76ers s’est envolé à Denver, de même pour Kevin Garnett qui après avoir lutté 11 ans avec les Wolves débutera cette saison sous les couleurs des Celtics. Alors, bien entendu, on ne peut reprocher à certains joueurs de partir sous d’autres cieux voir si le ballon rebondit mieux. Devoir se battre continuellement pour espérer ne serait ce qu’une place en Playoffs peut donner des envies d’ailleurs. D’autres n’ont pas eu le choix et se sont vus transférer au prix d’une reconstruction éphémère où les rookies prennent la place de joueurs expérimentés mais que l’on juge trop vieux. Tout cela est vrai et démontre aussi à quel point la donne a changé en NBA. Les grands joueurs quittent souvent leurs clubs de toujours à contre cœur, ceci afin de tenter un ultime baroud d’honneur pour conquérir un titre qu’ils jugent ne pas pouvoir remporter avec leur équipe. D’autres privilégient l’argent avant tout, surtout les plus jeunes qui n’hésitent plus à attendre la fin de leur contrat rookie pour s’envoler vers des franchises plus riches. Une carrière est courte et si l’on peut capitaliser sur une bonne saison pour faire du fric alors pourquoi s’en priver. Joe Johnson avait tout chez les Suns, tout pour réussir, tout pour gagner mais il a préféré forcer un transfert chez les Hawks d’Atlanta pour être seul sous la lumière. Aujourd’hui il est riche mais ne gagne plus.

L’appât du gain ou le cancer du sport, en une dizaine d’années la NBA s’est tellement enrichie qu’elle peut payer grassement ses joueurs. Le revers de la médaille tient dans cette image que renvoient certains de ces joueurs toujours plus demandeurs. Rappelez-vous Latrell Sprewel, joueur extraordinaire mais vénal au possible qui n’hésitera pas à déclarer qu’il ne peut accepter une offre de prolongation de 21 millions de dollars sur 3 ans sous le prétexte « qu’il a une famille à nourrir »… certains apprécieront. Qu’il est loin le temps des Reggie Miller ou John Starks et de leur amour viscéral du maillot, le second qui refusera même de jouer pour les Bulls tant il était imprégné de la couleur Knicks. Quatre matchs avec les Bulls et il déclarera qu’il est impossible pour lui de continuer dans la franchise qu’il a toujours combattue, par respect pour les fans de New York.

Les franchises responsables

Il serait trop facile de se retourner uniquement vers les joueurs tant la responsabilité de cette instabilité chronique est en partie la faute des franchises elles même. Comme on le sait , si la tendance des joueurs est au mouvement, il est souvent dû aux politiques de reconstructions incessantes de leurs clubs. Vouloir donner les clés de la boutique aux jeunes, c’est une chose, mais le faire en faisant une croix sur une saison c’est parfois dur à encaisser pour les stars qui se donnent 82 fois par saison pour une équipe. Boston et Memphis, les deux derniers exemples en date, ont bien failli perdre leur franchise player, Pierce et Gasol, à ce petit jeu. Depuis pour rééquilibrer la balance Garnett et Allen ont rejoint Boston et Navarro a rejoint son pote de toujours chez les Griz’. Iverson n’aura pas eu cette chance et, malheureusement pour les fans de Philly, c’est désormais Denver qui profite des exploits du lutin. Comme dans tous sports aujourd’hui ,la patience n’est plus de mise. Les riches propriétaires ne prennent plus le temps de chercher le complément parfait de leur star ou de laisser le temps à une équipe de se connaître, quitte à perdre quelques matchs voire une saison. L’exemple type : New York, le contre exemple type : Detroit. J’ai déjà vanté les mérites de Joe Dumars mais force est de constater qu’encore une fois, il fait preuve d’un management disons « Old School » qui fait ses preuves. Detroit n’a pas gagné le titre depuis 3 saisons, beaucoup aurait été tenté de tout virer, de gagner de l’argent avec les Billups et compagnie et de laisser filer une saison afin d’avoir de la chance à la loterie. Pas à Detroit, Wallace, Billups, Prince, Hamilton et Mc Dyess sont toujours là, fidèles au poste, et je ne serai pas étonné de les revoir en finale cette saison. Une leçon à retenir pour beaucoup. Les joueurs ont bien compris la notion de business et les propriétaires aussi. On ne se fait plus de cadeau, loyauté et fidélité ont laissé la place à l’offre et à la demande. La NBA, c’est du marketing avant tout. Preuve en est le triste épisode, presque risible que nous offre les Lakers aujourd’hui. Kobe a frappé le premier en déclarant vouloir quitter les Lakers qui n’avaient pas su saisir leur chance en refusant Jason Kidd, Jerry Buss a contre attaquer en annonçant que sa star n’était plus intouchable quitte à faire une mauvaise affaire. O’Neal lui-même est sorti de sa tanière interloqué par ce manque de savoir-faire. Joueurs, propriétaires, qui a raison ‘ Qui a commencé le premier à faire évoluer les choses ‘ Les joueurs aiment « tester le marché » comme ils disent, les propriétaires clament à qui veut l’entendre que leurs stars sont intouchables… jusqu’à une offre qu’ils ne peuvent refuser, une offre avec un chiffre et plusieurs zéros derrière généralement.

Alors quid de notre classe biberon. Que feront nos stars d’aujourd’hui et de demain ‘ On note un retour aux sources dans l’état d’esprit et on loue le professionnalisme de joueurs comme Wade ou Lebron James. Mais pouvez-vous affirmer qu’ils termineront leur carrière sous leur maillot respectif. James aura-t-il la patience d’attendre ‘ Saura-t-il résister aux appels des gros marchés que sont les Knicks de New York, les Bulls de Chicago ou les Lakers de Los Angeles ‘ Après Garnett et Allen, quelles grosses stars vont renforcer la tendance : Kobe Bryant, Jermaine O’Neal, Mike Bibby ‘ La NBA est un marché et ses joueurs sont ceux qui le font vivre alors, pour les nostalgiques du bon vieux temps, il vaut mieux se faire une raison.

0 thoughts on “Dossier NBA: L'amour du maillot existe-t-il toujours en NBA'

  1. L exemple de Starks est énorme de loyauté et de sortivité. Les jeunes ne veulent que du fric et des recompenses individuelles.

  2. Ouais net c est vraiment con mais y a tout de même les Spurs qui garde toujours a peut près le même roster le seul problème qu il y avait eu était le trade Malik Rose-Nazr Mohamed y a les Pistons aussi qui s en sorte pas trop mal à par Big Ben l an dernier

  3. Et ce « changement de mentalité » autour de la NBA (que ce soit les joueurs, les propriétaires, ou même nous amateurs de basket) se ressent. Moi-même, il m arrive assez souvent de ne regarder que les stats de tel joueur dans une rencontre sans même regarder le résultat final (sauf pour les play-offs bien entendu) … et je ne pense pas être le seul.

  4. Les franchises ne sont plus ce qu elles étaient, par exemple on ne peut pas dire que Minnesota est fournie un soutien quelconque pour KG!; ha si une fois avec spree et cassel et aprés en 11 années sa fait peu trés peu….

  5. C clair que partout où y a du biff, les joueurs plonges. C aussi en parti de la faute des franchises qui ne font pas toujours des transferts judicieux pour garder leurs méga stars!!! mais bon, le biff prime quand même.

  6. tt a chgé : les franchises, les joueurs, les salaires, le jeu… malheureusement ca ne s ameliore pas… quels sont les joueurs stars à etre ds la mm franchise qu à leur début depuis un paquet d années duncan, pierce, kobe…. c tout! est-ce que duncan serait rester sans un bon management des spurs pas sur! kobe veut partir. et pierce serai parti si garnett et allen n étaient pas venus. les wade, james et anthony resteront ils ds leur franchise si celle ci n ont pas les resultats qu ils esperent. jpense pas! c triste mais c la réalité. fini les ewing, miller, stockton-malone qui ont préféré resté fideles que d aller voir ailleurs

  7. Nostalgie…..
    En effet, il est très rare de voir des équipe NBA stables: entre les stars qui vont chercher le gros chèques, les role players qui servent de money d echange ou de complements a des transferts, les équipes qui veulent se débarasser de leurs vieilles gloires cheres pour reconstruire…….
    Bref ceci entraine un autre probleme:
    il est de plus en plus difficille aujourdh ui de s identifer a une equipe, d aimer une equipe, de ne pas en aimer une autre:
    elles changent presque tout les ans.
    Avant chaque equipe avait vraiment un style: NY et detroit en equipe ultra defensive a la limite souvent de l irregulier, les lakers ou les suns avec leur jeu super fluide, les sonics et les utah avec leur duo payton Kemp et stockton malone, les bulls et leur « passe a will » tout pour jordan,….

    je regrette l epoque ou il etait si bon de detester les pacers ou les pistons, d aimer ou de hair les knicks, d etre pro bulls ou pro lakers, d admirer ou de s ennuyer a mourir devant le duo Malone Stockton….
    Bref de retrouver chaque année notre NBA avec qq retouches bien sentis (rodman au bulls, drexler a houston), mais qu il est quand meme un grosse base stable de joueurs , et aussi d entraineurs.
    et en effet meme si je ne suis fan d aucune des 2 equipes, on peu dire que les spurs et les pistons, sont geres « a l ancienne » avec juste qq reajustements chaque annee.
    gros gros fan de NBA depuis presque 20 ans, et meme si il y a bcp de joueurs geniaux et plutot charismatiques (iverson, wades, kobe, nash..)j en suis a m ennuyer, a ne suivre que d un oeil, je n ai plus le noeud dans le ventre de stress lors des playoffs. bref c etait mieux avant…..

  8. ah ba bien sur la nba n est plus ce qu elle it !!!! elle it bien jusqu a l intersaison 2003-2004 a partir de la ya eu un changement radical t-mac a houston steve francis a orlando ( et il a petit a petit disparu) shaq a miami nash a phoenix (encore que celui est pardonnable il a redonn ie aux suns mais nash nowitzki c it bien aussi ) moi jpreferais l que de transition entre la g ration de jordan et celle de kobe quat le sheed it a portland c-webb a sacramento voir aux bullets il it bien aussi payton aurait du rest n grand nom a seattle finalement son transfere contre ray allen a d iut sa carriere nan franchement les saisons marquantes ces derniers temps 1996-1997 avec grant hill a detroit la finale bulls jazz 1997-1998 1999-2000 le d t du regne des lakers shaq mvp 2002-2003 les pistons deviennent incroyable un certain ben wallace transfer ans l indifference contre grant hill qui a disparu devient le meilleur defenseur et la retraite ultime de jordan 2003-2004 fut intense d un point de vue m atique lebron james melo garnett apr des ann d attentes est recompens vp minnesotta est fort est puis apr le declin shaq et kobe se dispute les lakers perdent en finale et ensuite l avalanche de transfet !!! shaq a miami !! t-mac a houston alors qu a orlando dwight howard arrivait (imagin oi sa )steve francis aurait du rest houston qu il deviennent un grand nom aux cot de yao mais bref la nba n a plus des gars comme ewing et starks des gars comme barkley comme karl malone et john stockton c fini tout sa peut etre dans quelques ann

  9. L amour du maillot existe t-il toujours La question mérite d être posé.
    En effet, la tendance à changé de club est de+ en + prégnante. Le problème comme cela est souligné dans l article c est que le fan nba a + de difficulté a s identifier à un club. Du coup la rivalité entre les clubs lors des rencontres de playoffs est moins exacerbé. Qu il est loin le temps des duels entre pacers et knicks 94 et 95
    et cette intensité hallucinante entre le public du garden (remember spike lee!)et reggie miller.Entre les pacers et les bulls en final de conf 1998! ou encore entre les bulls et les pistons au début des années 90. Enfin le duel entre les lakers de kareem, magic et worthy contre les celtics de bird, parish et consor a contribuer grandement à l essor de la ligue tout autour du monde.Cette passion au moment des playoffs a un peu disparu (pour le moment)
    Alors a qui la faute dans cette période actuelle Aux franchises tout d abord qui dans un souhait de rajeunir leur effectif effectue des choix pas toujours judicieux. Le derniere exemple en date étant celui de seattle qui choisit de trader allen multiple all-star contre jeff green un rookie.De plus les clubs ne font pas l effort de bien entourer leur franchise player et donc ceux ci se desesperent et demandent leur trade. C est fû le cas d iverson, garnett qui ont été transferé alors qu ils sybolisaient a eux seuls tout une ville. C est peut être ce qui va se produire avec kobe bryant ou jermaine o neal.
    La faute au joueurs ensuite qui délaissent un projet sportif pour les dollars. Keynion martin n aurait-il pas mieux fait de rester à new jersey le cas Johnson a atlanta l illustre aussi.Voir à un degré moindre ben wallace idole du palace d auburn hill qui part chez le voisin chicago.
    Cependant il ne faut pas blamer ces joueurs que ferions nous a leur place L argent ou le maillot Le transfert dans une franchise qui joue le titre ou rester pour perdre Le problème reste entier.

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